lundi 23 mars 2009

Four wheels danger

Tremblez pauvres âmes! Les esprits de la route sont contres vous!!! En effet un nouveau danger public a été relâché.... MOI!!!
Bref vous l'aurez compris je suis la fière détentrice d'un permis probatoire de 3 ans durant lequel j'accumulerai les points pour enfin atteindre les 12 points de la gloire!!!! (si, bien entendu, d'ici là je me prend pas pour un ex pilote de F1 mondialement connu au nom germanique impossible a orthographier sans un détour par Wikipedia....)

Donc voilà c'est tout "youpi tralalala" dans ma tête, encore un peu de mal a réaliser mais bon voilà !!^^
Et je sais vous n'étiez même pas au courant a la base que je le passais mais j'avais prévenu personne pour ne pas me faire une pression en plus .
Bref et pour conclure je vous laisse en compagnie de Captain Justice Dude Guy, sur une musique de The Aquabats "Look at me(I'm a winner)! "

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vendredi 20 mars 2009

Quand la vieille dame se fait brusquer...

Non, je ne vais pas vous parler du rôle de mère extrêmement chiante que je vais bientôt tenir sur les planches courant avril (9, 13, 14 et 18 avril, si ça vous intéresse). En fait, je vais vous parler de ce cher Institut d'études politiques, que notre directeur M. Ihl qualifiait, dans son discours d'accueil aux premières années, de "vieille dame qui n'aime pas être brusquée", expliquant ensuite qu'il était très difficile de bouger les traditions de "la maison". Et plus précisément, je traiterai de la censure indécente exercée sur le Bureau des Arts dernièrement. J'ai eu un temps l'impression d'être revenue en mars 68, quand les étudiants revendiquaient le droit d'aller dans les résidences des étudiantes-diantes-diantes.

Ainsi donc le BDA a été créé cette année à l'IEP de Grenoble et pour ses un an, il a été décidé d'organiser une semaine des arts sur le thème de l'érotisme. Schoking, branle-bas de combat dans l'administration ! La crise cardiaque de la vieille dame a commencé la semaine avant la fameuse semaine des arts, lorsque furent découvertes les affiches qui en faisait la promotion. Certaines notamment représentaient un postérieur féminin très légèrement vêtu, extrait en fait d'une affiche de pub pour Aubade. Si on ajoute à cela que la pub glissée dans Grenews (un gratuit de l'agglo) évoquait quelque peu un "salon du porno" (c'était écrit "semaine de l'érotisme" et non pas "semaine des arts, thème : érotisme"), on obtient une présidente du BDA qui se fait convoquer de bon matin par l'administration alors qu'elle est en cours et qui se retrouve face à un tribunal de 3 furies qui l'engueulent comme du poisson pourri pendant une demi-heure et qui lui demandent d'écrire une lettre d'excuse aux profs impliqués dans la semaine des arts. L'un de ces profs répondra plus tard en demandant : "c'est quoi, Grenews ?". (lui, il a fait mai 68)

Le 2ème épisode se déroule dans le bureau du directeur des études, qui engueule toujours la même car il n'a pas été informé que des profs de l'IEP devaient participer à une conférence sur le thème de "la séduction en politique" dans le cadre de cette semaine des arts. Pouip.

Et enfin, last but not least, l'expo photo. Notons que ces photos avaient été regardées par "la responsable évènementiel" de l'IEP, une pétasse qui ne sert à rien. (Pour avoir une idée, elle a appris cette année qu'un club théâtre existait à l'IEP ! Je tiens quand même à dire qu'il existe depuis 18 ans et donc avant de pleurer sur la faiblesse de la vie associative à l'IEP, autant se renseigner ! (ah et puis si on pouvait nous donner une vraie salle aussi... un jour je vous mettrai une photo de la salle (comprendre : du placard à balai) des associations pour que vous compreniez)). Et donc ladite pétasse en question a dû dire au moins 30 fois au cours du visionnage "non mais ça c'est du visuel, vous voyez, vous en avez du visuel, pourquoi vous l'avez pas mis celle-là, ça c'est visuel !", le tout avec un accent de pétasse parisienne vulgaire, vous savez, l'accent genre je-mache-du-chewing-gum-et-je-finis-tous-mes-mots-par-hein.
Et finalement, le lundi matin, l'exposition a dû être déplacée dans un coin du hall (ben oui, ça gênait les issues de secours, vous comprenez... mais devant la porte de l'amphi D, ça ne gênait pas du tout par contre) et les photos les plus licencieuses ont dû être recouvertes d'un rideau avec la mention suivante : "ces photos peuvent choquer, pour public averti". Ce qui n'a pas empêché S****** C******, qui gèrent les subventions aux associations, de frôler la crise cardiaque en soulevant lesdits rideaux, alala, qu'allait devenir la réputation de l'IEP ?

On croyait être dans un lieu où on faisait des études qui nous ouvraient l'esprit.C'est peut-être vrai des études, mais certainement pas des locaux dans lesquels elles ont lieu. Admirons au passage la magnifique hypocrisie ambiante, parce que des étudiantes qui se bourrent la gueule au Sono ou qui se foutent à poil au crit', ça ne pose pas de problème, tandis qu'une photo de paire de seins dans l'IEP, si.

Cela dit, tout ceci n'est peut-être pas qu'une affaire de puritanisme, et on en vient là à une partie de l'affaire qui n'est certainement pas la moins édifiante.
D'abord, avec la gueulante du directeur des études. Il semblerait qu'elle soit en fait due avant tout à des problèmes d'incompatibilité d'humeur avec les professeurs concernés par la fameuse conférence. Je me fais souvent la réflexion que les personnes les plus irresponsables et les plus immatures sont à chercher parmi les adultes et non parmi les enfants, mais alors là c'est le pompon : se défouler de ses querelles internes sur une étudiante qui n'y est pour rien, et surtout abuser de son autorité hiérarchique pour le faire, je trouve ça gonflé quand même.

Enfin, le facteur explicatif de la hargne de S C envers le BDA réside probablement dans une erreur professionnelle vraiment moche. En fait, elle s'est planté : au lieu de verser 500 euros de subventions sur le compte du BDA IEPG, elle les a versés sur le compte du BDA ESC Grenoble, qui s'est d'ailleurs bien gardé d'aller les lui rendre, et elle a mis 3 semaines avant de reconnaître qu'elle avait fait une boulette. Il a fallu qu'elle assène à Nadia "mais si je vous les ai versés, j'ai là le RIB de la Société Générale sous les yeux !", et que Nadia tilte "mais... on est à la LCL !" pour qu'elle l'admette.

Bref, les explications à la censure ne résident pas forcément là où on le croit.

Et pour boucler la boucle par rapport au théâtre, j'en profite pour faire un peu du pub : on repart pour une nouvelle saison théâtrale ce mois d'avril, avec 6 pièces au programme, chacune jouant 3 ou 4 fois, et une très grande variété de registres, du comique absurde d'Ubu-Roi au drame de Yerma en passant par une chronique douce-amère de notre temps écrite par une gars de l'atelier. Si ça vous intéresse, plus d'infos sur ce blog.

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vendredi 13 mars 2009

D'humeur lunatique

... Je crois que c'est ce qui me va le mieux en ce moment.

Par exemple, pour l'instant, je suis déprimée : je suis toute seule comme une con à bosser alors qu'il fait un temps magnifique dehors. Moment propice s'il en est pour se dire "ah, j'aimerais bien aller boire un coup avec machin", et ça, ce n'est pas déprimant. Ce qui est déprimant c'est cette question pernicieuse qui s'introduit dans mon esprit et me demande : "mais avec qui ?".
Et à ce moment précis, j'ai l'impression que justement, pas avec grand monde. Une impression due à quelques petites touches de peinture sur lesquelles je me focalise connement alors que le tableau est grand et que je pourrais très bien regarder ailleurs. Des touches qui me rappellent qu'on est de moins en moins à Grenoble, et que j'ai le sentiment d'en perdre dans le lot. Le fond du problème, finalement, c'est que je n'arrive pas à accepter l'idée que d'autres nouveaux amis puissent venir éclipser les anciens, dont je fais partie. Les éclipser, peut-être pas, le mot n'est pas juste, mais plutôt, les remplacer dans le train-train quotidien. Une idée qui est complètement crétine et égoïste puisque pour moi aussi, la vie et les amis chers ne se sont pas arrêtés au lycée.

En plus il y a ce mail de ce crétin de B*** qui doit avoir des chevilles plus grandes que son égo à force, et ce n'est pas peu dire. (Oui, je dois faire l'inventaire du théâtre et j'ai moyennement apprécié le fait de recevoir un mail qui disait en substance : "non je n'ai rien mademoiselle-je- veux-être-au-bureau-sans-y-être, mais des rideaux noirs, ça m'intéresse", alors que JE fais partie du bureau, merde !) (C'est moi ou je suis dans un ton très Bridget Jones, subitement ?)

Et puis il y a ce fucking conformisme ambiant de l'IEP que je supporte de moins en moins, d'autant plus qu'il est mêlé d'un je-m'en-foutisme qui m'ébahit au plus haut point de la part de personnes censées s'intéresser un minimum aux questions politiques.
2 éléments et je vous laisse juger :
- les gens se passionnent actuellement plus pour les sélections à "questions pour un champion, spécial grandes écoles" que pour des réformes très dérangeantes dans l'éducation ou encore pour les efforts d'une poignée de personnes à développer des systèmes de consultation des étudiants sur la vie interne de l'IEP ! (pas besoin d'être gaucho pour s'exprimer sur les départs à l'étranger, que je sache ?)
- le balai dans le cul de l'administration et de la direction, cet espèce d'esprit "bobo socialiste" qui veut bien faire la révolution tant qu'on ne salit pas le sol avec des chaussures pleines de boue. Je ne dis pas seulement ça par rapport au printemps des chaises (ah oui, désormais, dès qu'un cours est fini, un agent est chargé de fermer les salles à clé pour empêcher les étudiants de sortir les chaises, vous comprenez, ça fait mauvais genre... et après on nous parle de politique et de mouvements sociaux...). Je dis ça aussi par rapport aux tracasseries invraisemblables que tous ces braves gens ont fait subir au bureau des arts de l'IEP qui avait osé organisé une semaine des arts sur le thème de l'érotisme. Oh my... Je vous détaillerai ça dans un prochain post parce que ça vaut le détour.

Bref, tout ceci me consterne mais en fait je m'en fous, qu'ils restent dans leur connerie indécente qui se croit intelligente. Qu'ils en crèvent ou qu'ils s'enivrent, peu importe, l'an prochain, je suis à Oslo et j'ai bien l'intention d'en profiter.


Mais quand je vous dis que je suis lunatique, maintenant ça va beaucoup mieux (si on excepte le sentiment d'avoir une tonne de boulot et de ne rien foutre !), il fait beau, je rejoins Flo et après je vais à Casabio. Tant qu'à être une universitaire bobo, autant le faire jusqu'au bout... d'autant plus que le bon sucre de maman n'est plus vendu à Carrefour, donc je vais le chercher là-bas.
Comme dirait Bernard Lahire, en matière de dispositions à agir, la règle est l'hétérogénéité voire la contradiction, pas l'unicité.

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