Le purquoi du queument

Parce qu'on ne sait jamais, il se peut que des égarés tombent là-dessus et se demandent un peu de quoi ça s'agit. Ainsi donc me dévoue-je (dieu que c'est beau "dévouge"...) pour vous narrer les nobles origines du saint défouloireuh. (Séquence émotion, sortez les violons et les kleenex)

Tout a commencé un beau matin...Enfin je suppose parce qu'une telle aventure (meuh si) ne peut commencer qu'un beau matin qui est beaucoup plus classe qu'un bel après-midi. Un beau matin donc, quelqu'un devait avoir la grogne, et on lui a dit "ben plutôt que de nous faire chier, écrit donc sur un cahier et fous-nous la paix". L'idée était porteuse, et quelques années plus tard, c'est plusieurs (4?) cahiers, bientôt nommés "cachiers" (ça va, ça arrive de se tromper hein) qui furent remplis de coups de gueules, coups de blues, fous rires et stupidités sans nom, jaillies sous les plumes diverses de nous autres abruties qui nous prêtions l'objet à tour de rôle.
Et puis, et puis...Et puis la vie a fait diverger nos chemins, snif ouin bouh, et les fidèles défouloiristes, ainsi que Kro l'évoquait, se sont retrouvées éparpillées aux quatres coins du globe des vents ! (Enfin on survit hein, mais bon, faut bien mettre un peu de tension dramatique hein) Et peu à peu, le Défouloireuh a sombré dans l'oubli, c'est à dire dans les archives d'un peu tout le monde, enfoui sous des piles de paperasses et autres choses inommables qui peuvent se trouver sur un bureau. ('Tain on dirait une légende celtique, ça a trop de la gueule)(mais si mais si)(avec un effort ?)
Le temps a passé, l'eau a coulé sous les ponts, les vaches ont regardé passer des trains, les trains ont regardé passer les vaches et l'herbe a poussé sous les pieds. Et soudain ! (J'aimerais qu'on sursaute avec un peu plus de conviction s'il vous plaît), un beau jour, le Défouloireuh est subitement et inexplicablement remonté à ma mémoire et je me suis dit "eh ça ferait un chouette blog collectif ça dis donc". Mais comme j'étais dans le train et que dans le train mes idées restent aussi longtemps présentes à mon esprit que les vaches susmentionnées présentes à ma vue, j'ai oublié. Oui bon ça va. Mais l'Esprit du Défouloireuh voulait revivre et il se mit à hanter un autre esprit, celui de Kro-la-tortue-gazouillante, inconsciente du poids du destin, du fatum ineluctable (et je redonde si je veux) qui pesait sur ses frêles épaules et de ce qui se tramait d'immense et de grandiose par delà sa petite destinée personnnelle et qui un jour me parla du Défouloireuh sur msn et fit rejaillir en moi l'intuition première et m'amena à la concrétiser sous la forme de ce que vous avez présentement sous les yeux.
Ainsi voilà la genèse sublime du Saint Défouloireuh, tant dans sa version originelle sur papier que sa version transcendantale (meuh si meuh si) portées aux nues par la force de l'internet tout puissant.
Je ne me chargerai pas d'annoncer le contenu : il est par essence imprévisible.
Ainsi donc, vole la galère et que les saints blobs nous apportent la fertilité débilatoire et la sainte verve abrutie.
Amru.