Carnets de campagne
Vous savez quoi ? Roland Garros, c'est bien. D'ailleurs, même si vous n'aimez pas le tennis, regardez le tournoi au moins une fois dans votre vie, rien que pour Nelson Montfort qui parle anglais (ou espagnol) et la voix d'hystérique que prend la traductrice à chaque phrase (et si en plus vous pouvez entendre ce que dit le joueur ou la joueuse et que vous comparez à ce qui est traduit, ça devient réellement drôle).
Autre qualité de RG, et du tennis de manière générale : c'est l'occasion de faire autre chose à côté, le temps que Nadal fasse son service. Bon, lui il n'est plus là mais il y en a d'autres. Et donc au lieu de voir le joueur s'essuyer le front pendant 3 minutes (avec le ramasseur de balles qui attend patiemment à côté toujours dans la même posture, l'étiquette d'un cours de tennis est absolument fascinante, faudra que je fasse une observation participante là-dessus un jour) puis dégager la terre battue de sa ligne de fond de cours pendant 1 minute et faire rebondir la balle une dizaine de fois avant de finalement refaire le tout parce que la 1ère était faute, et bien on peut manger un yaourt, écrire des pensées stupides sur son carnet acheté la veille (depuis le temps qu'on y pensait) ou encore, lire des pensées écrites par d'autres, pensées plus ou moins stupides.
Et donc, quand je vous dis que RG c'est bien, j'ai pu, hier, grâce au tic de Kusnetsova qui nettoie sa ligne de fond de cours à chaque service, accomplir ma BA : j'ai lu les professions de foi des candidats aux européennes. Oui, je suis fière de moi, parce que lire 30 fois la même chose, ça va bien 5 minutes (enfin non, j'exagère, 10 fois la même chose, entre les souverainistes, les gauchos (eux, c'est les meilleurs, d'ailleurs, ils sont chais pas combien et appellent tous à l'unité, mention spéciale au NPA en la matière, mais non, promis, malgré les apparences, je ne parlerai pas de politique, pas vraiment en tout cas) et les autres). Or, tant qu'à faire une BA, autant bloguer les conclusions que j'en ai tirées, me suis-je dit. Donc, résultats :
La nouvelle du jour : je vis dans une Europe totalitaire, sic Le Pen.
La photo du jour : prenez le verso du papelard MPF+CPNT et émerveillez-vous la famille idéale en balade en forêt : le père est au centre, grand, protecteur. Il tient d'une main son petit garçon, habillé comme papa, et de l'autre, sa femme, toute petite, légèrement en retrait, et qui porte dans le bras restant sa petite fille, toute de rose vêtue. C'est grand, c'est beau, on y croirait presque. Surtout quand la photo est accompagnée de la légende "respecter le vote des Français".
Le slogan du jour : vu sur le programme de l'Alliance écologique indépendante : "20 ans après le mur de Berlin, le mur de l'argent s'effondre". Tadam !!
Le nom du jour : Françoise Grossetête, tête de liste UMP. Fallait le faire.
Le politiquement correct du jour : celui-là, il est à la mode ces derniers temps et je suis en passe de me dire que décidément, ça m'agace. Il s'agit de cette manie qu'ont les militant extrême gauches de rajouter des é-e-s à chaque mot potentiellement "genré" pour montrer que la lutte contre le capitalisme n'oublie pas l'exploitation du genre féminin et pas seulement humain. Donc ça donne "immigré-e-s", "salarié-e-s". Bientôt, il faudra que j'écrive personnes handicapées comme ça ? Ca donnerait personnes handicapé-e-s. Dans la même logique, on ne demande plus la régularisation de tous les sans-papiers mais de toutes et tous, s'il vous plaît. Ah oui, on est pour l'égalité hommes-femmes, mais les femmes passent avant. Quand même. Bon, voilà, non seulement ça devient illisible et en plus c'est énervant. Certes, je suis la première à gueuler quand j'entends des "madame le ministre" parce que je ne vois pas en quoi le fait d'être ministre devrait amener ces dames à changer de sexe. (On ne dis pas monsieur l'infirmière, que je sache ?) Mais là, quand même, Maurice pousse le bouchon un peu trop loin à mon goût. D'autant que ça n'a rien de spontané, cf le "luttons contre l'exploitation des Palestiniens" où la palestinienne a disparu. Je vais retourner à mes personnes en situation de handicap, ça ne sera pas pire.
Mais juste avant, quand même, mention spéciale pour le boulet du jour, j'ai nommé, le photographe du parti socialiste. Déjà, la tête de Destot sur les affiches de la campagne municipale, ça valait le détour. Mais alors là c'est le pompon, y'a 2 photos sur la profession de foi, l'une où Vincent Peillon est à contre-jour et l'autre où la seule chose qu'on voit de Martine Aubry, c'est son bras devant la figure. Franchement, bravo.
Voilà pour ce petit détour électoral, maintenant, je m'en retourne travailler. Promis, la prochaine fois, je vous expliquerai comment rédiger un mémoire tout en suivant Roland-Garros.
Autre qualité de RG, et du tennis de manière générale : c'est l'occasion de faire autre chose à côté, le temps que Nadal fasse son service. Bon, lui il n'est plus là mais il y en a d'autres. Et donc au lieu de voir le joueur s'essuyer le front pendant 3 minutes (avec le ramasseur de balles qui attend patiemment à côté toujours dans la même posture, l'étiquette d'un cours de tennis est absolument fascinante, faudra que je fasse une observation participante là-dessus un jour) puis dégager la terre battue de sa ligne de fond de cours pendant 1 minute et faire rebondir la balle une dizaine de fois avant de finalement refaire le tout parce que la 1ère était faute, et bien on peut manger un yaourt, écrire des pensées stupides sur son carnet acheté la veille (depuis le temps qu'on y pensait) ou encore, lire des pensées écrites par d'autres, pensées plus ou moins stupides.
Et donc, quand je vous dis que RG c'est bien, j'ai pu, hier, grâce au tic de Kusnetsova qui nettoie sa ligne de fond de cours à chaque service, accomplir ma BA : j'ai lu les professions de foi des candidats aux européennes. Oui, je suis fière de moi, parce que lire 30 fois la même chose, ça va bien 5 minutes (enfin non, j'exagère, 10 fois la même chose, entre les souverainistes, les gauchos (eux, c'est les meilleurs, d'ailleurs, ils sont chais pas combien et appellent tous à l'unité, mention spéciale au NPA en la matière, mais non, promis, malgré les apparences, je ne parlerai pas de politique, pas vraiment en tout cas) et les autres). Or, tant qu'à faire une BA, autant bloguer les conclusions que j'en ai tirées, me suis-je dit. Donc, résultats :
La nouvelle du jour : je vis dans une Europe totalitaire, sic Le Pen.
La photo du jour : prenez le verso du papelard MPF+CPNT et émerveillez-vous la famille idéale en balade en forêt : le père est au centre, grand, protecteur. Il tient d'une main son petit garçon, habillé comme papa, et de l'autre, sa femme, toute petite, légèrement en retrait, et qui porte dans le bras restant sa petite fille, toute de rose vêtue. C'est grand, c'est beau, on y croirait presque. Surtout quand la photo est accompagnée de la légende "respecter le vote des Français".
Le slogan du jour : vu sur le programme de l'Alliance écologique indépendante : "20 ans après le mur de Berlin, le mur de l'argent s'effondre". Tadam !!
Le nom du jour : Françoise Grossetête, tête de liste UMP. Fallait le faire.
Le politiquement correct du jour : celui-là, il est à la mode ces derniers temps et je suis en passe de me dire que décidément, ça m'agace. Il s'agit de cette manie qu'ont les militant extrême gauches de rajouter des é-e-s à chaque mot potentiellement "genré" pour montrer que la lutte contre le capitalisme n'oublie pas l'exploitation du genre féminin et pas seulement humain. Donc ça donne "immigré-e-s", "salarié-e-s". Bientôt, il faudra que j'écrive personnes handicapées comme ça ? Ca donnerait personnes handicapé-e-s. Dans la même logique, on ne demande plus la régularisation de tous les sans-papiers mais de toutes et tous, s'il vous plaît. Ah oui, on est pour l'égalité hommes-femmes, mais les femmes passent avant. Quand même. Bon, voilà, non seulement ça devient illisible et en plus c'est énervant. Certes, je suis la première à gueuler quand j'entends des "madame le ministre" parce que je ne vois pas en quoi le fait d'être ministre devrait amener ces dames à changer de sexe. (On ne dis pas monsieur l'infirmière, que je sache ?) Mais là, quand même, Maurice pousse le bouchon un peu trop loin à mon goût. D'autant que ça n'a rien de spontané, cf le "luttons contre l'exploitation des Palestiniens" où la palestinienne a disparu. Je vais retourner à mes personnes en situation de handicap, ça ne sera pas pire.
Mais juste avant, quand même, mention spéciale pour le boulet du jour, j'ai nommé, le photographe du parti socialiste. Déjà, la tête de Destot sur les affiches de la campagne municipale, ça valait le détour. Mais alors là c'est le pompon, y'a 2 photos sur la profession de foi, l'une où Vincent Peillon est à contre-jour et l'autre où la seule chose qu'on voit de Martine Aubry, c'est son bras devant la figure. Franchement, bravo.
Voilà pour ce petit détour électoral, maintenant, je m'en retourne travailler. Promis, la prochaine fois, je vous expliquerai comment rédiger un mémoire tout en suivant Roland-Garros.
4 commentaires:
ET TON MEMOIRE ? ET Ton MEmoiReuh...
C'est la fête du slip en ce moment sur le défouloireuh, y a rarement eu autant avalanche de posts que ces derniers jours !
(Et en plus, piquer le titre d'une émission de France Inter, non mais t'as pas honte ? )
Ah, c'est donc ça, je me disais que j'avais entendu cette expression quelque part. Ca sonnait bien, je trouvais ^^
Le mémoire avance mon très cher, et vu que je ne me pose pas des objectifs type "faut que j'ai tout fini une semaine avant", ça me laisse plus de temps! :-p
T'as oublié de mettre sport dans les libellés. Ca aurait trop la classe d'avoir un blog avec un libellé sport. En tout cas moi ça me ferait marrer assez copieux.
Sinon je crois que ma mère (elle dit que c'est les chats mais moi je crois que c'est ma mère) a jeté mon enveloppe avec tous les petits papiers dont tu parles, du coup j'ai pas pu faire avec l'image, mais sinon je m'ai bien rigolé quand même ^^
Quant à la remarque sur la débauche de post actuelle, je n'aurai qu'une réflexion (perfide, bien sûr) : y en a qui ont vraiment que ça à foutre...(perfide ET aigrie)
(sinon l'autre il est drôle, il me demande imperfic)(moi je trouve ça drôle)
L'autre jour il m'a demandé phanie et aujourd'hui c'est lonsera. Franchement il s'emmerde pas. Sur ce, vais travailler, pisque c'est comme ça, na. (Avant, je rajoute le libellé sport, quand même)
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