Amère désillusion
Figurez-vous un train.
L'intérieur d'un wagon pour être plus précise. Bon jusque là pas de difficultés majeures*...
Jetez un oeil par dessus votre épaule, pas forcément exprès mais par exemple parce que vous posez vos affaires sur le siège d'à côté...Là, si vous êtes moi il y a quelques jours, vous voyez un charmant jeune homme.
Silhouette élégante, en chemise blanche flottante, des cheveux blonds vraiment dorés, lumineux, carressant en boucles tendres un visage aux traits fins. Le profil grec, les yeux clairs, le teint pâle et velouté qu'on imagine aux aristocrates romantiques...
Pas mal quoi.
Au bout de pas franchement longtemps, le train s'arrête.
D'abord le haut parleur explique que c'est "pour les besoins du trafic", mais quelques minutes plus tard, sur un ton un peu plus ennuyé, il dit que c'est en fait parce qu'un train a déraillé et que donc on est coincés en plein milieu de pas grand chose (n'en déplaise aux habitants de St Quentin Fallavier) pour trois quarts d'heure à une heure.
Joie.
Je résouds donc de sortir mon carnet pour y gribouiller des choses, et l'idée me vient d'y croquer le joli spécimen sus-décrit.
Oeillade "discrète" par dessus l'épaule gauche. Les cheveux, le front, la nuque...
Deuxième oeillade discrète...
L'appollon raffiné me regarde d'un air bovin, la dernière phalange de son index droit entièrement mobilisée pour un récurage de nez en profondeur...
"C'est dur la vie" comme dirait ma prof de grec...
Surtout quand il faut pas rire trop fort.
*Comme disait si bien madame B****...aaaaah, c'était le bon temps :)
L'intérieur d'un wagon pour être plus précise. Bon jusque là pas de difficultés majeures*...
Jetez un oeil par dessus votre épaule, pas forcément exprès mais par exemple parce que vous posez vos affaires sur le siège d'à côté...Là, si vous êtes moi il y a quelques jours, vous voyez un charmant jeune homme.
Silhouette élégante, en chemise blanche flottante, des cheveux blonds vraiment dorés, lumineux, carressant en boucles tendres un visage aux traits fins. Le profil grec, les yeux clairs, le teint pâle et velouté qu'on imagine aux aristocrates romantiques...
Pas mal quoi.
Au bout de pas franchement longtemps, le train s'arrête.
D'abord le haut parleur explique que c'est "pour les besoins du trafic", mais quelques minutes plus tard, sur un ton un peu plus ennuyé, il dit que c'est en fait parce qu'un train a déraillé et que donc on est coincés en plein milieu de pas grand chose (n'en déplaise aux habitants de St Quentin Fallavier) pour trois quarts d'heure à une heure.
Joie.
Je résouds donc de sortir mon carnet pour y gribouiller des choses, et l'idée me vient d'y croquer le joli spécimen sus-décrit.
Oeillade "discrète" par dessus l'épaule gauche. Les cheveux, le front, la nuque...
Deuxième oeillade discrète...
L'appollon raffiné me regarde d'un air bovin, la dernière phalange de son index droit entièrement mobilisée pour un récurage de nez en profondeur...
"C'est dur la vie" comme dirait ma prof de grec...
Surtout quand il faut pas rire trop fort.
*Comme disait si bien madame B****...aaaaah, c'était le bon temps :)
Libellés : Chronique, Dixit Salamandre, Gnuserie, no comment, Train
4 commentaires:
Effectivement, ça a du être dur de pas rire trop fort...
Tiens au fait, mon père veut savoir si tu as fini ton croquis finalement...
charmant charmant....^^
@Kro : ben non du coup. D'une le train a vite redémarré et dessiner dans un train qui bouge c'est au dessus de mes forces (ou alors le résultat est..enfin bref je vais pas vous faire un dessin hein. Ah ah ah rions humour blague drôle.). Et de toutes façons, j'étais secouée par le rire donc...
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