Khrônique
Autant le dire tout de suite : je ne promets rien quant à la nature de ce qui va suivre.
J'écris parce que je ne l'ai pas fait ce week-end (honte moi : c'est moi qui propose le système de jours fixes et je suis la première à ne pas le respecter...) et puis parce que j'ai encore une demie heure avant la reprise des cours et que je n'ai qu'une médiocre envie de travailler encore et toujours...
Partant du principe que quand on a rien à dire, on peut toujours parler de soi, je reprends à Kro le concept de la Chronique. Sauf que pour elle c'est une Kronique et que pour moi, en tant que khâgneuse, c'est une Khrônique. *
Alors que dire ?
Cela fait trois ou quatre semaines qu'on est rentrés, et déjà le rythme a bien repris. C'est simple, on n'a pas le temps de faire dans une semaine normalement constitué simplement la base de ce qui nous est demandé...Sachant qu'il est inconcevable qu'on s'en tienne au strict minimum...
Pour cette semaine-ci, j'ai à faire une version, un thème et une explication de texte en russe, une version latine, à lire deux chapitres d'une oeuvre philosphique au titre atrayant et jovial : "Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique (1851) " pour préparer la dissert' de 6h de ce samedi, à préparer 20 vers d'une épître d'Horace pour le prochain cours de latin...Sans compter que d'ici deux semaines je suis censée être au point sur les relations internationnales de 1918 à nos jours (et que je n'ai pas, à proprement parler de prof d'histoire, mais ça, les profs, ça pourrait faire un sujet de post à soi tout seul....)(voire un post par prof), que j'ai du vocabulaire à assimiler dans toutes les langues, un commentaire de texte pour vendredi prochain...
Et il paraît que c'est le début de l'année et que ça va venir progressivement...
Enfin progressivement...pas tant que ça vu que notre concours sera très tôt, début mai probablement...C'est drôle non ? D'ici 8 mois je suis censée présenter un des concours les plus exigeants et sélectifs de France alors qu'il n'y a pas deux ans je passais tranquillement un gentil petit baccalauréat ou l'exigence est "le minimum syndical"...
Cela dit je ne venais pas vraiment dans l'optique de me plaindre (pas encore...Attendez l'hiver pour ça...)...Comme je n'ai pas encore eu de notes, le moral est encore là...
Et puis il y a de vrais bons aspects à la khâgne : une ambiance de travail stimulante (cette année plus que la précédente, les élèves sont très sollicités et toute les semaines nous avons plusieurs exposés) vu qu'on est a priori entre gens relativements intelligents et/ou cultivés et qu'on a des professeurs a priori (aussi) plutôt pas mal (voire franchement pas mal, mais là aussi il y a des inégalités de niveau...Oui c'est sur, je ferai des posts sur mes profs...) et puis il faut bien le dire, tout ce qu'on étudie (à part peut-être l'histoire :D) m'intéresse vraiment...
Du coup avec tout ça ça va sonner : c'est parti pour deux heures de lettres, étude d'Horace de Corneille.
Je m'excuse pour ce post pas franchement palpitant, mais bon, ça fait toujours ça de pris pour le Défouloireuh (qui a sa dose) et pour moi (qui remplis mon contrat)...
Mais après tout, c'est tout à fait dans l'esprit de grand n'importe quoi du Défouloireuh originel...
*Pour ceux qui ne comprendraient pas, des rudiments de culture khâgnale (ou plutôt devrais-je dire de "khûlture"khâgnale) sont nécessaires. Si la prépa littéraire s'appelle dans le jargon scolaire "khâgne" et ses pratiquants les "khâgneux", on le doit à nos amis les bêtes, pardon les taupins (comprendre prépa scientifiques). En effet ce sont eux qui, dans le temps où eux préparant des écoles militaires, avaient un entrainement sportif, se moquaient des littéraires chétifs et étiolés en les traitant de "cagneux". Pour contrecarrer l'insulte, les littéraires se la sont appropriés et s'appellent eux même ainsi, sauf que pour faire les pédants et pour que ça pète un peu plus, ils ont héllénisé l'orthographe, ce qui donne "khâgne", "khâgneux". Depuis, pour faire sonner un mot de façon plus khâgnale, on y rajouter un "^" et un "h", d'où "khûlture", d'où "khrônique".
Voilà.
J'écris parce que je ne l'ai pas fait ce week-end (honte moi : c'est moi qui propose le système de jours fixes et je suis la première à ne pas le respecter...) et puis parce que j'ai encore une demie heure avant la reprise des cours et que je n'ai qu'une médiocre envie de travailler encore et toujours...
Partant du principe que quand on a rien à dire, on peut toujours parler de soi, je reprends à Kro le concept de la Chronique. Sauf que pour elle c'est une Kronique et que pour moi, en tant que khâgneuse, c'est une Khrônique. *
Alors que dire ?
Cela fait trois ou quatre semaines qu'on est rentrés, et déjà le rythme a bien repris. C'est simple, on n'a pas le temps de faire dans une semaine normalement constitué simplement la base de ce qui nous est demandé...Sachant qu'il est inconcevable qu'on s'en tienne au strict minimum...
Pour cette semaine-ci, j'ai à faire une version, un thème et une explication de texte en russe, une version latine, à lire deux chapitres d'une oeuvre philosphique au titre atrayant et jovial : "Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique (1851) " pour préparer la dissert' de 6h de ce samedi, à préparer 20 vers d'une épître d'Horace pour le prochain cours de latin...Sans compter que d'ici deux semaines je suis censée être au point sur les relations internationnales de 1918 à nos jours (et que je n'ai pas, à proprement parler de prof d'histoire, mais ça, les profs, ça pourrait faire un sujet de post à soi tout seul....)(voire un post par prof), que j'ai du vocabulaire à assimiler dans toutes les langues, un commentaire de texte pour vendredi prochain...
Et il paraît que c'est le début de l'année et que ça va venir progressivement...
Enfin progressivement...pas tant que ça vu que notre concours sera très tôt, début mai probablement...C'est drôle non ? D'ici 8 mois je suis censée présenter un des concours les plus exigeants et sélectifs de France alors qu'il n'y a pas deux ans je passais tranquillement un gentil petit baccalauréat ou l'exigence est "le minimum syndical"...
Cela dit je ne venais pas vraiment dans l'optique de me plaindre (pas encore...Attendez l'hiver pour ça...)...Comme je n'ai pas encore eu de notes, le moral est encore là...
Et puis il y a de vrais bons aspects à la khâgne : une ambiance de travail stimulante (cette année plus que la précédente, les élèves sont très sollicités et toute les semaines nous avons plusieurs exposés) vu qu'on est a priori entre gens relativements intelligents et/ou cultivés et qu'on a des professeurs a priori (aussi) plutôt pas mal (voire franchement pas mal, mais là aussi il y a des inégalités de niveau...Oui c'est sur, je ferai des posts sur mes profs...) et puis il faut bien le dire, tout ce qu'on étudie (à part peut-être l'histoire :D) m'intéresse vraiment...
Du coup avec tout ça ça va sonner : c'est parti pour deux heures de lettres, étude d'Horace de Corneille.
Je m'excuse pour ce post pas franchement palpitant, mais bon, ça fait toujours ça de pris pour le Défouloireuh (qui a sa dose) et pour moi (qui remplis mon contrat)...
Mais après tout, c'est tout à fait dans l'esprit de grand n'importe quoi du Défouloireuh originel...
*Pour ceux qui ne comprendraient pas, des rudiments de culture khâgnale (ou plutôt devrais-je dire de "khûlture"khâgnale) sont nécessaires. Si la prépa littéraire s'appelle dans le jargon scolaire "khâgne" et ses pratiquants les "khâgneux", on le doit à nos amis les bêtes, pardon les taupins (comprendre prépa scientifiques). En effet ce sont eux qui, dans le temps où eux préparant des écoles militaires, avaient un entrainement sportif, se moquaient des littéraires chétifs et étiolés en les traitant de "cagneux". Pour contrecarrer l'insulte, les littéraires se la sont appropriés et s'appellent eux même ainsi, sauf que pour faire les pédants et pour que ça pète un peu plus, ils ont héllénisé l'orthographe, ce qui donne "khâgne", "khâgneux". Depuis, pour faire sonner un mot de façon plus khâgnale, on y rajouter un "^" et un "h", d'où "khûlture", d'où "khrônique".
Voilà.
Libellés : Chronique, Dixit Salamandre, in nomine varae
7 commentaires:
Amen, pour le dérnier paragraphe...
Pour ce qui est du reste Arf!
Mouais moi je dis vive L'IUT. C'est simple, c'est rigolo, y a des fêtes étudiantes ( les tonus quoi). Bref t es vraiment une Teug.
Et c'est comme ça qu'un brave petit chat se fait prénommer Khûmquat... Enfin, quand je dis "chat", c'est une façon de parler, il semblerait bien que l'on puisse "le" surnommer "Piou-Piouette" plus que "Piou-Piou". Sur cette information capitale, je retourne à mes moutons!
Courage, entêtement, opiniâtreté, obstination, et hop, l'élite de la nation! Et de toutes façons, l'élite de la nation quand même, parole de Moooman.
Ben moi j'ai eu 24 heures de cours par semaine, mais j'ai aussi que 24 heures dans une journée, et entre les cours, le théâtre, le cirque et le soutien scolaire, je sens que mes trous genre ma journée du jeudi vont être vite remplis ! Allez, sur ce, je m'en vais chercher des trucs sur Buchez. (Exposé sur le courant associationniste de 1800 à 1848 ; suis enchantée.....)
merci pour l'anecdote de fin de post...moi j'adore les anecdotes... surtout que là, je te reconnais bien dans l'aspect un peu fourbe et theîgneux(c'est comme ça qu'on Khâgnise?)des littéraires qui se foutent des sportifs niark niark!
Et ben moi je proteste : Vive les TAUPINS !!! On est peut être pas tous très sportifs de nos jours, mais il faut bien des scientifiques, et puis nos ancêtres (et nous même) avaient bien le droit de se moquer un peu de vos ancêtres cagneux... Ahlala, les boutades entre scientifiques et littéraires perdurent à travers les âges (qui c'est qui arrive pas à résoudre 4y = 12 ? bon, j'arrête parce que vu mon niveau en anglais, allemand, ou mon accent italien... euh... j'entend déjà les rires de certains...)
PS : kro t'es une vraie glandeuse, moi j'ai 13heures de cours par semaines !!!
en fait je voulais dire 43 heures (beaucoup plus probable, n'est-ce pas...)
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