Notre vraie vie est aussi trépidante...
Mes bien chers lecteurs, l’histoire que je m’en vais vous conter est celle de trois individus dont la bravoure n’a pas d’égale en notre monde : Dame Armelle la brave, Sieur Ronan le preux, et Dame Alix la grande gigue.
La bourse vide, nos trois compères s’en allèrent se réfugier dans l’humble demeure du sieur Ronan, au mépris du danger que pouvait représenter l’hostile voisin. Ayant laissé leurs vaillants destriers d’aluminium et d’acier ( ?) dans le couloir, ces dames s’installèrent dans de confortables fauteuils, se délectant de nourritures raffinées telles que des chips. Quand soudain, surgissant de la nuit ténébreuse qu’encadrait une des fenêtres, un monstre traversa la pièce, rasant les invitées, et manquant d’arracher la tête de dame Armelle avec son dard tranchant. L’infâme bête mesurait quatre ou cinq centimètres de long…
Son vol lourd la porta dans un effroyable vrombissement sur le plafond où elle se fixa pour observer de ses yeux composés et sournois ses futures victimes.
La prudence était le fort de nos héros qui s’étaient alors réfugiés dans la salle d’eau, observant à travers le carreau de la solide porte qui les parait contre cette chose semblant droit sortie de l’enfer. Son exosquelette couleur de jais luisait à la lumière glauque de la kitchenette, et son abdomen terminé par cette longue excroissance maintenait à distance nos protagonistes.
Finalement, s’armant de courage, et surtout d’un balai éponge surmonté d’une bassine, et soutenue (moralement) par ses deux compagnons, Armelle la brave s’élança dans la pièce que gardait la chose affreuse. Débarrassée des menus accessoires que lui avaient prodigués ses compères (nettoyant pour vitrail, serviette de bain, haut de chausses…), elle occit le monstre d’un adroit coup de balai/bassine, faisant choir la chose sur le sol. Puis lâchant son armement, elle courut rejoindre ses compagnons d’infortune.
Assurée que la bête ne bougeait plus, dame Alix vint cueillir la dépouille du vaincu et la lança dans les latrines où elle fut longuement contemplée sous les commentaires éclairés (ou pas) de la biologiste de la compagnie.
Après cette émouvante aventure, nos trois compères prirent un repos bien mérité, bavant copieusement sur leur grabat.
Libellés : Dixit Froddy, no comment, quicherie
2 commentaires:
Tout ça pour ça... Y a pas à dire, elle était grosse la bebette !!! J'aime beaucoup la façon dont tu as retranscrit nos aventures :-) Par contre, t'as omis un détail : Armelle la brave a aussi refusé le calçon qui lui était proposé pour se protéger la tête !
Sinon, pour information, nos vélos ne doivent certainement pas être conçus en acier (vu le poids qu'ils feraient, on avancerait pas très vite...)
Quand est-ce qu'on se refait de nouvelles aventures ?
Mais si je l'ai dit que tu l'as refusé le caleçon ! Quand tu te débarrasses des accessoires qu'on t'as donnés, notamment les "haut de chausses".
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