Gloups
Vous vous imaginez, vous, en train de bosser avec des airs de jeunes cadres dynamiques dans deux ans et demi ? Moi non, et pourtant c'est ce qu'on me demande. Gloups, donc.
Je me faisais la réflexion l'autre jour que pour vous messieurs-dames qui venez d'entrer dans votre école d'ingénieur, de commerce ou dieu sait quoi encore, ou pour vous qui cubez, ou encore pour vous qui avez des années de retard au compteur, pour vous donc, la fin semble loin. Et pourtant, quand je prends les ingé, au final, ils sortiront de leur école en même temps que moi. Sauf qu'ils viennent juste d'y entrer, et qu'à l'IEP, on me parle déjà de la sortie. Parce que j'en suis très proche en fait. Ben oui, voyez plutôt : cette année qui va filer à toute allure, l'année prochaine à l'étranger et l'année d'après en alternance, avec une semaine de cours par mois.
Etre proche de la fin quand on n'en est qu'à la moitié, c'est bizarre comme impression.
Et cette impression n'a fait que se renforcer dans mon esprit (et dans également dans celui de mes compères iepiens, je parierais) avec la présentation des masters, les profs vous parlant surtout de la deuxième année parce que la 1ère, de toutes façons, on est en vadrouille, et également des débouchés professionnels, rajoutant en guise de conclusion : " tous ceux de la promo 2007 ont aujourd'hui un boulot !". Okay...
Cela étant, chaque chose en son temps, me dis-je. Après tout, en seconde, je ne me voyais pas dans le supérieur, et pourtant, j'ai été bien contente d'y entrer. Et puis je me réfugie dans mes rêves, dans mes projets annexes, je me réfugie derrière l'idée que je ferai une année de césure en Islande, et que si je veux, lassée de mon boulot au bout de quelques années, je pourrai passer le concours pour devenir instit, quel meilleur prétexte pour se sentir éternellement à l'école ? Ou mieux, je me débrouille pour faire des études toute la vie en étant rémunérée pour cela : je pars en thèse d'histoire. On peut toujours rêver, non ?
La seule chose que j'espère, c'est que je ne serai pas assez glandue pour me laisser porter par la routine et renoncer à la remettre en cause quand bien même elle me pèserait trop.
Et sinon, tout va bien ma foi, je me laisse bercer par Brel, sa voix et ses textes magnifiques, tout en ayant le sentiment d'avancer dans mon mémoire, et ça, c'est vraiment mais alors vraiment bennant, surtout après un mois passé dans une incertitude angoissante.
PS : Nouïlle, tu charries : ton dernier post date du 25 août !!! Je veux bien qu'on n'ait pas toujours des trucs passionnants à raconter, m'enfin merde, 2 mois quand même...
Je me faisais la réflexion l'autre jour que pour vous messieurs-dames qui venez d'entrer dans votre école d'ingénieur, de commerce ou dieu sait quoi encore, ou pour vous qui cubez, ou encore pour vous qui avez des années de retard au compteur, pour vous donc, la fin semble loin. Et pourtant, quand je prends les ingé, au final, ils sortiront de leur école en même temps que moi. Sauf qu'ils viennent juste d'y entrer, et qu'à l'IEP, on me parle déjà de la sortie. Parce que j'en suis très proche en fait. Ben oui, voyez plutôt : cette année qui va filer à toute allure, l'année prochaine à l'étranger et l'année d'après en alternance, avec une semaine de cours par mois.
Etre proche de la fin quand on n'en est qu'à la moitié, c'est bizarre comme impression.
Et cette impression n'a fait que se renforcer dans mon esprit (et dans également dans celui de mes compères iepiens, je parierais) avec la présentation des masters, les profs vous parlant surtout de la deuxième année parce que la 1ère, de toutes façons, on est en vadrouille, et également des débouchés professionnels, rajoutant en guise de conclusion : " tous ceux de la promo 2007 ont aujourd'hui un boulot !". Okay...
Cela étant, chaque chose en son temps, me dis-je. Après tout, en seconde, je ne me voyais pas dans le supérieur, et pourtant, j'ai été bien contente d'y entrer. Et puis je me réfugie dans mes rêves, dans mes projets annexes, je me réfugie derrière l'idée que je ferai une année de césure en Islande, et que si je veux, lassée de mon boulot au bout de quelques années, je pourrai passer le concours pour devenir instit, quel meilleur prétexte pour se sentir éternellement à l'école ? Ou mieux, je me débrouille pour faire des études toute la vie en étant rémunérée pour cela : je pars en thèse d'histoire. On peut toujours rêver, non ?
La seule chose que j'espère, c'est que je ne serai pas assez glandue pour me laisser porter par la routine et renoncer à la remettre en cause quand bien même elle me pèserait trop.
Et sinon, tout va bien ma foi, je me laisse bercer par Brel, sa voix et ses textes magnifiques, tout en ayant le sentiment d'avancer dans mon mémoire, et ça, c'est vraiment mais alors vraiment bennant, surtout après un mois passé dans une incertitude angoissante.
PS : Nouïlle, tu charries : ton dernier post date du 25 août !!! Je veux bien qu'on n'ait pas toujours des trucs passionnants à raconter, m'enfin merde, 2 mois quand même...
Libellés : Dixit Kro, question existentielle
3 commentaires:
A ce moment, un cri déchira l'atmosphère pluvieuse des collines boisées du sud des Terres Froides (nord Drôme) :
"P*****,deux ans! Deux ans ! Argh !"
Vous pouvez reprendre une activité normale.
C'est Manou qui qui m'a dit il y a quelques jours : "J'ai une amie qui m'a envoyé un texto disant : 'Je suis en train de corriger mes premières copies d'histoire'"
On va tous crever, c'est moi qui vous le dit !
Arrrrg ! Horrib' ! Manque plus qu'un faire-part de mariage et on est foutu !
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