mardi 28 octobre 2008

Gloups

Vous vous imaginez, vous, en train de bosser avec des airs de jeunes cadres dynamiques dans deux ans et demi ? Moi non, et pourtant c'est ce qu'on me demande. Gloups, donc.

Je me faisais la réflexion l'autre jour que pour vous messieurs-dames qui venez d'entrer dans votre école d'ingénieur, de commerce ou dieu sait quoi encore, ou pour vous qui cubez, ou encore pour vous qui avez des années de retard au compteur, pour vous donc, la fin semble loin. Et pourtant, quand je prends les ingé, au final, ils sortiront de leur école en même temps que moi. Sauf qu'ils viennent juste d'y entrer, et qu'à l'IEP, on me parle déjà de la sortie. Parce que j'en suis très proche en fait. Ben oui, voyez plutôt : cette année qui va filer à toute allure, l'année prochaine à l'étranger et l'année d'après en alternance, avec une semaine de cours par mois.
Etre proche de la fin quand on n'en est qu'à la moitié, c'est bizarre comme impression.

Et cette impression n'a fait que se renforcer dans mon esprit (et dans également dans celui de mes compères iepiens, je parierais) avec la présentation des masters, les profs vous parlant surtout de la deuxième année parce que la 1ère, de toutes façons, on est en vadrouille, et également des débouchés professionnels, rajoutant en guise de conclusion : " tous ceux de la promo 2007 ont aujourd'hui un boulot !". Okay...

Cela étant, chaque chose en son temps, me dis-je. Après tout, en seconde, je ne me voyais pas dans le supérieur, et pourtant, j'ai été bien contente d'y entrer. Et puis je me réfugie dans mes rêves, dans mes projets annexes, je me réfugie derrière l'idée que je ferai une année de césure en Islande, et que si je veux, lassée de mon boulot au bout de quelques années, je pourrai passer le concours pour devenir instit, quel meilleur prétexte pour se sentir éternellement à l'école ? Ou mieux, je me débrouille pour faire des études toute la vie en étant rémunérée pour cela : je pars en thèse d'histoire. On peut toujours rêver, non ?
La seule chose que j'espère, c'est que je ne serai pas assez glandue pour me laisser porter par la routine et renoncer à la remettre en cause quand bien même elle me pèserait trop.


Et sinon, tout va bien ma foi, je me laisse bercer par Brel, sa voix et ses textes magnifiques, tout en ayant le sentiment d'avancer dans mon mémoire, et ça, c'est vraiment mais alors vraiment bennant, surtout après un mois passé dans une incertitude angoissante.


PS : Nouïlle, tu charries : ton dernier post date du 25 août !!! Je veux bien qu'on n'ait pas toujours des trucs passionnants à raconter, m'enfin merde, 2 mois quand même...

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samedi 20 septembre 2008

Un peu d'histoire...

*Sens le frémissement salamandrique rien qu'en voyant le titre... Au moins jusqu'à ce qu'elle se rappelle que cette année, elle a un bon prof qui va peut-être lui faire (aller, j'ose le mot) aimer l'histoire*

En fait, je ne vais pas tellement parler d'histoire, c'est juste que je voulais vous culturer en vous faisant part de l'anecdote saisie au vol par votre serviteuse (beurk) vendredi dans son cours sur "Les migrations internationales : un défi pour la gouvernance mondiale au XXIème siècle" (J'aime ces noms à rallonge qui donnent l'impression que je fais un truc 'achement intellectuel...).

Cette anecdote concernait l'expression "c'est l'aubaine". Je suis sûre que vous ne vous êtes jamais demandé, pas plus que moi d'ailleurs, quelle curiosité éthymologique nous avait apporté ça tout frais sur un plateau au milieu de la richesse lexicale de la langue française. N'empêche que maintenant, vous allez le savoir. Grâce à moi, et que vous le vouliez ou non (enfin presque, car rien ne vous empêche de fermer illico presto cette page). C'est beau, non ?

Donc, en fait, à la base, tout vient du mot aubain, qui désignait au Moyen-Age en France, et ce jusqu'à la RF (Révolution française, si vous préférez, mais croyez-moi, c'est psychologiquement très dur d'écrire en entier un truc qu'on est habitué à abréger depuis des années... un peu comme dvpt, quoi), mot qui désignait donc les étrangers résidant en France.
Et donc ces aubains, comme tout étranger résidant.. pas chez lui, incroyable, non, pour un étranger, avaient un statut particulier, moins avantageux que celui de sujet du Roy. Ce statut comportait notamment l'incapacité successoriale, ce qui signifie, si je traduis ça en langage non juridique, que leurs descendants ne pouvaient pas hériter des biens et des terres qu'ils avaient pu acheter en France. Par conséquent, lorsque les aubains détenteurs de biens mourraient, tout leur patrimoine échouait au Roi ou au seigneur local en vertu de ce qu'on appelait le droit d'aubaine.

Et voilà comment la langue française hérita, elle, de ce mot, qui signifie aujourd'hui une chance inattendue car pas spécialement méritée.

C'est fou, hein ?

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mercredi 21 novembre 2007

C'est grave docteur?

Nan je demande par ce que voyez vous ces derniers temps j'ai une furieuse envie de regarder ou lire des trucs gnangnan......


Nan mais plus que d'habitude je veux dire! Par exemple là tout de suite j'ai très envie de regarder (Mru ferme les yeux) "Moulin Rouge" en dévorant des shamallow ou une glace nordique, mais je ne le fait pas par ce que en même temps j'ai aussi envie de regarder "love Actually","Le journal de Bridget Jones (1et2)" (une section Hugh Grant/ Colint Firth en somme...),"Paris je t'aime" et "La citée des anges" . Mais bon tout ça en même temps c'est pas possible du coup je ressent comme un effet de manque qui me ronge de l'intérieur, bref ça craint.... Ah et j'ai aussi envie de relire le manga le plus gnagnan de ma bibliothèque mais bon pour la 6ème fois (7ème?) de l'année ça ferait pas sérieux....
Et aussi en ce moment quand je vois un couple se faisant des papouilles dans la rue ou à la télé, je trouve ça mignon tout plein!! Alors qu'en temps normale je serais en train de râler et en train de penser qu'on devrais interdire les démonstration d'affection en publique par ce que c'est tout bonnement gênant pour les personnes célibataire, et que tout le monde devrait se tenir avec un minimum d'1m de distance quand on marche dans la rue...
Alors je voulais savoir : c'est grave docteur?
Peut être que ça se soigne? Je sais pas je vais essayer de regarder un film d'action en buvant de la bière!!!!
Quoi que non pas de bière.... La bière c'est mal enfin surtout quand je commence a communiquer comme une baleine : "iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIh", croyez moi le chant nuptiale de la baleine c'est pas agréable a entendre.... surtout qu'a priori ça ne fonctionne pas sur les humains.....
Ou alors un bon coup sur la tête et ça devrai passer.... Nan mauvais plan, l'autre jour le seul résultat que j'ai obtenu en rentrant dans l'encadrement de la porte de la cuisine, c'était un léger gonflement de l'oeil droit.....(oui nan mais j'avais pas fait exprès.....)
Bref si vous avez des solution valable je prend ^^ !!

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mardi 20 novembre 2007

Révélation

Bon, ça fait 4 jours que je dois vous en faire part, après avoir mis au courant Mru et Froddy. Ca nous a perturbé l'outillage mental, c'est moi qui vous le dis. Tout semble différent après...
C'est ma mère qui a apporté l'orage, par une phrase plein de bon sens, ce bon sens si propre à ma chère mère et qu'elle n'a manifestement pas légué à sa fille qui n'y avait pas pensé, c'est moi qui vous le dis et je sais de quoi je parle. Breef.
Tout ça pour dire que...


.... les parcmètres ne rendent pas la monnaie.



Vous rendez-vous compte ? Nous qui aimons tant à passer notre main délicate (ou pas) voire gantée (mais c'est à éviter apparament) dans le receptacle de monnaie et qui parfois y trouvons quelque chose, oui, et bien nous, ça nous a choqué. Ouais. Vachement. Parce qu'on s'est demandé : "mais alors, pourquoi on en trouve parfois ?"
J'ai d'abord pensé qu'au-delà d'un certain montant, il recrachait les pièces. Mais que dalle, la petite notice mode d'emploi perchée sur tous les parcmètres est formelle : les parcmètres ne rendent pas la monnaie.
On s'est donc dit logiquement que c'était pour recracher celles dont il ne veut pas.
Mais dans ce cas, comme expliquez vous qu'on en trouve plusieurs parfois ? Le mec est tellement malchanceux qu'on les lui refuse toutes ? Et aussi, il est suffisamment con pour pas entendre le clang clang provoqué par le parcmètre, et surtout pour remettre des pièces mais ne pas penser à enlever les pourrites ?
Non, non, ce n'est pas satisfaisant comme explication, vous avouerez.

Et donc, à ce jour, le mystère de parcmètre reste entier.

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