A la mémoire de ceux qui vivent encore... Piou !
Quicherie du jour, bonjour, ou plutôt, quicherie du lundi, idée de post pourri ! (et le truc génial, c'est que ça serait la même pour tous les jours ouvrables... trop fort).
Oui, parce que lundi, en cours de politique économique, entre deux ou trois prises de notes sur la politique industrielle française, Ronan me narrait ses aventures parisiennes du week-end dernier, passé en partie avec dame Froddy. Il me racontait notamment leur passage au Père Lachaise, ce cimetière truffé de personnes célèbres, même qu'on ne tombe presque jamais sur les tombes (haha) des gens qu'on est venu saluer. Par contre, on en croise d'autres et donc on dit "ah mais il roupille là, lui aussi !". C'est aussi un cimetière dans lequel la plus minable des tombes pas entretenues depuis trois siècles cohabite avec un caveau familial plus grand que ma baraque.
Et donc, après un petit bonjour au Mur des Fédérés et aux cocos d'en face, Ronan était allé s'extasier sur la tombe de Michelet et poursuivait par une question existentielle : "pourquoi les monuments pour la mémoire de la Shoah sont-il à côtés de Thorez et Marchais ? !". Puis il concluait par un "mais par contre on n'a pas vu la tombe de Giscard !", dans lequel on aurait pu sentir poindre du dépit. C'est alors que j'intervenais : "ah, il est enterré là, Giscard?"
Réaction ronanesque : "mais... il est pas mort Giscard !"
Et voilà comment on arrive à se faire berner comme une bleusaille après plus de 2 ans d'étude dans un institut d'études politiques... elle est belle la jeunesse, c'est moi qui vous le dit.
Oui, parce que lundi, en cours de politique économique, entre deux ou trois prises de notes sur la politique industrielle française, Ronan me narrait ses aventures parisiennes du week-end dernier, passé en partie avec dame Froddy. Il me racontait notamment leur passage au Père Lachaise, ce cimetière truffé de personnes célèbres, même qu'on ne tombe presque jamais sur les tombes (haha) des gens qu'on est venu saluer. Par contre, on en croise d'autres et donc on dit "ah mais il roupille là, lui aussi !". C'est aussi un cimetière dans lequel la plus minable des tombes pas entretenues depuis trois siècles cohabite avec un caveau familial plus grand que ma baraque.
Et donc, après un petit bonjour au Mur des Fédérés et aux cocos d'en face, Ronan était allé s'extasier sur la tombe de Michelet et poursuivait par une question existentielle : "pourquoi les monuments pour la mémoire de la Shoah sont-il à côtés de Thorez et Marchais ? !". Puis il concluait par un "mais par contre on n'a pas vu la tombe de Giscard !", dans lequel on aurait pu sentir poindre du dépit. C'est alors que j'intervenais : "ah, il est enterré là, Giscard?"
Réaction ronanesque : "mais... il est pas mort Giscard !"
Et voilà comment on arrive à se faire berner comme une bleusaille après plus de 2 ans d'étude dans un institut d'études politiques... elle est belle la jeunesse, c'est moi qui vous le dit.