mardi 28 octobre 2008

Mais euh...

Oui, Oui je sais deux mois que je n’ai pas posté, j’ai honte, c’est mal, promis je recommencerai plus enfin, jusqu'à la prochaine fois…
C’est que voyez contrairement a ce que l’on pourrait penser ben en fac de lettre parfois on a du boulot (si si je vous jure) bon ok peut être pas tant que ça mais quand on est comme moi et qu’on ne sait pas organiser son emplois du temps on se laisse assez vite déborder… Par exemple ça va faire 1 mois que j’ai tout le temps six tonne de truc d’organisés le week-end et du coup ben je dois faire mes devoirs au dernier moment dans la semaine… Bref et entre les fêtes d’anniversaires, la réception de la belle-mamie du frangin et les roulages sur les trottoirs, je n’ai pas eu l’occaz de faire des postounés, alors voilà les enfants pour me faire pardonner (et surtout par ce que ça fait un post tout prêt) voilà un de mes devoirs de creativ writing, et vu que je sais plus qui a dit un truc du genre (c’est précis hein, surtout pour une citation) « la traduction c’est la mort de la poésie » je laisse le texte en anglais (enfin de là a dire qu’il y a de la poésie dans ce que je fait…) :

What a medieval door is doing on a beach? It makes it even more impressive. It looks like a portal, and I don’t want to pass it, but I know that I will have to. The thing that scares me the most is that I don’t know what’s behind that door. But whatever it is it attracts me... I don’t feel fear anymore, in fact I don’t feel anything just this absolute need of knowing and before I realize it I am pushing that door...

I was right this door is a portal but, it doesn’t lead you in a place in particular, it leads you everywhere at the same time... I guess going through that door is a king of accomplishment, and now I can feel everything, everyone, there is no more barriers between me and the rest of the world. I understand. Yes, I understand everything, the world how it works...I can be anything from the smallest ant to the tallest mountain. I finally feel complete, no I don’t feel complete I know I am.

But suddenly I realize that this state can’t last, I know that if I stay here any longer I will lose my original self, the one who had everything to discover, to learn... I have to find the door, I feel like someone is calling me... And now I know where the door really is, it is in me and I can easily go back, yes I can go back through that door I just have to open my eyes...

Now I’m back in the real world, I am lying on that beautiful beach and the voice I heard was in fact the sound of the waves coming quietly on the sand.

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Gloups

Vous vous imaginez, vous, en train de bosser avec des airs de jeunes cadres dynamiques dans deux ans et demi ? Moi non, et pourtant c'est ce qu'on me demande. Gloups, donc.

Je me faisais la réflexion l'autre jour que pour vous messieurs-dames qui venez d'entrer dans votre école d'ingénieur, de commerce ou dieu sait quoi encore, ou pour vous qui cubez, ou encore pour vous qui avez des années de retard au compteur, pour vous donc, la fin semble loin. Et pourtant, quand je prends les ingé, au final, ils sortiront de leur école en même temps que moi. Sauf qu'ils viennent juste d'y entrer, et qu'à l'IEP, on me parle déjà de la sortie. Parce que j'en suis très proche en fait. Ben oui, voyez plutôt : cette année qui va filer à toute allure, l'année prochaine à l'étranger et l'année d'après en alternance, avec une semaine de cours par mois.
Etre proche de la fin quand on n'en est qu'à la moitié, c'est bizarre comme impression.

Et cette impression n'a fait que se renforcer dans mon esprit (et dans également dans celui de mes compères iepiens, je parierais) avec la présentation des masters, les profs vous parlant surtout de la deuxième année parce que la 1ère, de toutes façons, on est en vadrouille, et également des débouchés professionnels, rajoutant en guise de conclusion : " tous ceux de la promo 2007 ont aujourd'hui un boulot !". Okay...

Cela étant, chaque chose en son temps, me dis-je. Après tout, en seconde, je ne me voyais pas dans le supérieur, et pourtant, j'ai été bien contente d'y entrer. Et puis je me réfugie dans mes rêves, dans mes projets annexes, je me réfugie derrière l'idée que je ferai une année de césure en Islande, et que si je veux, lassée de mon boulot au bout de quelques années, je pourrai passer le concours pour devenir instit, quel meilleur prétexte pour se sentir éternellement à l'école ? Ou mieux, je me débrouille pour faire des études toute la vie en étant rémunérée pour cela : je pars en thèse d'histoire. On peut toujours rêver, non ?
La seule chose que j'espère, c'est que je ne serai pas assez glandue pour me laisser porter par la routine et renoncer à la remettre en cause quand bien même elle me pèserait trop.


Et sinon, tout va bien ma foi, je me laisse bercer par Brel, sa voix et ses textes magnifiques, tout en ayant le sentiment d'avancer dans mon mémoire, et ça, c'est vraiment mais alors vraiment bennant, surtout après un mois passé dans une incertitude angoissante.


PS : Nouïlle, tu charries : ton dernier post date du 25 août !!! Je veux bien qu'on n'ait pas toujours des trucs passionnants à raconter, m'enfin merde, 2 mois quand même...

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dimanche 26 octobre 2008

C'est l'automne !

Je sais vous savez.
Mais du coup ça veut dire que la cour du lycée elle est pleine de feuilles. Rapport à ce qu'elle aussi pleine de platanes. La cour.
Du coup c'est chouette parce qu'on peut un peu folâtrer dans les tas en faisant "frssh frsssh" avec le bas de la jupe. On a un peu moins l'impression qu'on traverse la cour pour aller de son cours de philo à son cours de lettres comme ça.
Apparemment ça n'amuse pas que moi parce que l'autre jour le vent a eu l'idée de coincer une feuille dans le filet de volley (qui est tendu en travers de la cour. C'est un test pour voir si on est réveillé le matin quand on va prendre son petit déjeuner au self.) J'ai trouvé le concept intéressant et j'y ai ajouté celle que j'avais déjà ramassée parce que je la trouvais jolie.
Un collègue est arrivé, a vu les deux feuilles, a demandé ce qui se passait et si je comptais remplir tout le filet comme ça.
"Ben allez, c'est parti !"
Quand notre professeur de latin est arrivée pour le cours de 13h et a vu une joyeuse bande d'une demie douzaine de ses élèves fort affairés à tresser le filet de feuilles, elle a donné à notre happening la dimension engagée qui lui manquait "En somme, les khâgneux préfère l'art au sport, c'est ça ?"

Ce qui est dommage c'est qu'à 14h quand j'ai pu prendre la photo, l'oeuvre éphémère s'était déjà un peu délitée.

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dimanche 12 octobre 2008

*Gros bruit du mec qui respire un grand coup avant de reprendre son crawl*

Pffffioooouuuu !!
C'est pas pour dire les mecs, mais ça fait quand même un sacré bail que ça végète ici (non Froddy, il n'y a aucun mauvais jeu de mots méprisant sur tes nobles études de jardinage).

Moi j'ai des excuses (je dis ça parce que Nouïlle non), j'ai - encore, je sais - pas le temps. C'est à dire que de temps en temps j'essaie d'aller un peu sur internet mais une fois que j'ai regardé mon mail : "Iiiik ! Ma version grecque ! / Mon thème latin ! / Mes révisions d'histoire ! / Mon plan de commentaire en russe !" (ne rayez pas les mentions, il y en a toujours une au moins qui est d'actualité).

Par ailleurs ça n'aide pas à avoir grand chose à dire : la prépa prépate, c'est à dire que la rentrée et ses notes pourries rappellent à quel point on est nul dès qu'on prend des vacances (c'est ma prof de grec qui dit qu'elle a toujours trouvé que les vacances nous étaient avant tout néfastes et qu'il lui faut toujours deux semaines après la rentrée pour nous remettre un peu d'aplomb de telle sorte qu'elle était inquiète de ce que le concours de l'an dernier tombe si tôt après les vacances de Pâques : "Quoi, une semaine et demie ??! Mais j'aurai jamais le temps de vous récupérer moi !"), que les profs nous rappellent gentiment et en permanence quel est notre sacerdoce et comment on doit se dévouer nuit et jour à la préparation du sacro-saint Concours de Là-Bas (ne blasphémons point le nom de la Sainte Scola...) en "travaillant même quand on ne travaille pas", que peu à peu les discussions présentent une occurrence de plus en plus forte de termes comme "antonomase" ou "clausule métrique" ou de questions comme "oui mais l'amendement de la loi du 31 mai 1850...?" ou "Mais t'es sûr que le comtisme est un scientisme ?".

Dernière année de khâgne (cette fois il n'y a pas d'alternative), je fais peut-être encore plus attention qu'avant à ce que ça signifie, à ce qui fait la particularité de ce petit univers, à ce qui le rend aussi attachant qu'il est parfois détestable...


Quoi qu'il en soit, je manque donc un peu de temps - et puis de choses à dire aussi, il faut avouer - vu que je ne rentre à Grenoble que toutes les trois semaines environ et que mon emploi du temps à Lyon est assez, comment dire...condensé.


Du coup, comme il faut bien mettre quelque chose, je vous mets une photo d'une plante toute marsupiliamiesque (à mon sens) sortie tout droit d'une des serres du Parc de la Tête d'Or.

Voilà, comme ça vous pourrez pas dire que je pense pas à vous !

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