lundi 28 juillet 2008

Noms de bleds pourris...

Petit cru du jour (on remercie bien fort le tracker) : Mouilleron-en-pareds
Si quelqu'un sait comment ça se prononce...

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lundi 21 juillet 2008

Notre vraie vie est aussi trépidante...

Mes bien chers lecteurs, l’histoire que je m’en vais vous conter est celle de trois individus dont la bravoure n’a pas d’égale en notre monde : Dame Armelle la brave, Sieur Ronan le preux, et Dame Alix la grande gigue.

La bourse vide, nos trois compères s’en allèrent se réfugier dans l’humble demeure du sieur Ronan, au mépris du danger que pouvait représenter l’hostile voisin. Ayant laissé leurs vaillants destriers d’aluminium et d’acier ( ?) dans le couloir, ces dames s’installèrent dans de confortables fauteuils, se délectant de nourritures raffinées telles que des chips. Quand soudain, surgissant de la nuit ténébreuse qu’encadrait une des fenêtres, un monstre traversa la pièce, rasant les invitées, et manquant d’arracher la tête de dame Armelle avec son dard tranchant. L’infâme bête mesurait quatre ou cinq centimètres de long…

Son vol lourd la porta dans un effroyable vrombissement sur le plafond où elle se fixa pour observer de ses yeux composés et sournois ses futures victimes.

La prudence était le fort de nos héros qui s’étaient alors réfugiés dans la salle d’eau, observant à travers le carreau de la solide porte qui les parait contre cette chose semblant droit sortie de l’enfer. Son exosquelette couleur de jais luisait à la lumière glauque de la kitchenette, et son abdomen terminé par cette longue excroissance maintenait à distance nos protagonistes.

Finalement, s’armant de courage, et surtout d’un balai éponge surmonté d’une bassine, et soutenue (moralement) par ses deux compagnons, Armelle la brave s’élança dans la pièce que gardait la chose affreuse. Débarrassée des menus accessoires que lui avaient prodigués ses compères (nettoyant pour vitrail, serviette de bain, haut de chausses…), elle occit le monstre d’un adroit coup de balai/bassine, faisant choir la chose sur le sol. Puis lâchant son armement, elle courut rejoindre ses compagnons d’infortune.

Assurée que la bête ne bougeait plus, dame Alix vint cueillir la dépouille du vaincu et la lança dans les latrines où elle fut longuement contemplée sous les commentaires éclairés (ou pas) de la biologiste de la compagnie.

Après cette émouvante aventure, nos trois compères prirent un repos bien mérité, bavant copieusement sur leur grabat.

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vendredi 18 juillet 2008

Bon bon bon...

Si on peut plus innocemment ne rien foutre sous prétexte que personne est là pour surveiller...Et puis d'abord c'est même pas vrai d'abord que j'ai rien foutu : je voulais même poster une photo de ma chambre qui aurait fait pousser des cris d'apoplexie (bien sûr qu'on crie quand on apoplexe allons)(je le sais, c'est tout) à ceux qui savent à quoi ressemble normalement ma chambre (c'est-à-dire à rien) mais bon entre temps il y a eu colonisation un peu alors une autre fois....


Mais puisqu'apparemment il faut poster, je vais m'exécuter et avouer ma dernière quicherie (ou the défouloireuh et sa fonction expiatoire...).

J'étais chez mon Papa, on discutait tranquillement de l'abbé Girard et de sa Justesse de la Langue (oui parce que nous sommes très cultivés mon père et moi-anh)* quand soudain il me dit : "Tu veux un objet inutile ?". Alors moi, obligé, je réponds que oui ! Il part dans la cuisine et revient avec un petit cadenas miteux de valise assorti de ses clefs. Le genre que tu peux ouvrir avec une épingle à cheveux cassée ou couper avec des ciseaux de cuisine un peu...Inutile au possible donc, en effet. Ravie, je me saisis de l'objet et commence à faire mumuse avec tandis que l'on continue notre édifiante discussion (qui avait sans doute dévié sur les nouveaux TER ousqu'on-peut-pas-mettre-ses-bagages ou alors sur la pertinence de l'ail en chemise dans la ratatouille).
Mais soudain, j'interromps la conversation : "Papa, je crois que j'ai fait une bêtise..."


*Cela dit si je le cite c'est pas seulement pour faire ma maline : je dis pas que c'est un bouquin qui passionnera tout le monde mais c'est un délice pour les curieux/amoureux de la langue (comme on dit dans les critiques). Le "concept" (comme on dit quand on est Kro) c'est une espèce de "contre-dictionnaire des synonymes" : exposer les nuances qu'il y a entre les mots "qui passent pour synonymes". Un délice d'esprit ! Je vous cite le dernier article pour illustration :


Utilité, profit, avantage
L'utilité naît du service qu'on tire des choses ; le profit naît du gain qu'elles apportent : et l'avantage naît de l'honneur ou de la commodité qu'on trouve dans l'usage qu'on en fait.
Un meuble a son utilité : une terre apporte du profit : une grande maison a son avantage.
L'argent est utile dans le ménage, il y sert : il est profitable dans le commerce ; il y multiplie : et il est avantageux dans les affaires ; il en facilite le succès.
Je souhaite que tout ce que je viens d'écrire soit utile au lecteur ; qu'il fasse le profit du libraire ; et qu'il procure des avantage à l'auteur.

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mercredi 16 juillet 2008

Je proteste

Je m'insurge même ! Ben oui d'abord : ça fait 2 semaines que je dors 5-6 h par nuit et que je bosse 18-19 heures par jour payés 2, 50 euros de l'heure, que j'ai des cernes de Gollum et pas le temps de lire Proust. Du coup, à la place, je pensais pouvoir profiter de 5 minutes de pause pour lire votre prose. Je me connecte donc sur cette page, et là, que vois-je ? RIEN. Rien de plus que le message en date du 1er juillet écrit par mes soins. Donc je râle. D'abord.

Ensuite : j'espère que ça s'est bien passé pour tes oraux, Froddy, et que vous prenez pour moi tout le temps de glandouiller, Nouille et Mru. Personnellement, je suis contente, j'ai réussi à décrocher un jour de congé demain. Victoire ! Ca me donnera l'occasion d'aller récupérer le jules à Gnaf', il revient sur la colo demain. Rcvient, oui, car monsieur est en arrêt maladie depuis samedi. Que voulez-vous, c'est ça de se couper le doigt au lieu de trancher le saucisson... quand on fait la plonge, ça pardonne pas. Moi, pour l'instant, je n'ai pas grand chose, par contre, j'ai tonché deux voitures. Vous êtes effrayés ? C'est normaaaal... (nan mais sérieusement, la marche arrière dans l'allée pas droite pleine de graviers qui monte, je veux bien, même avec le minibus, mais quand en plus des obstacles comme la grille de barbecue se rajoutent sur mon chemin, là, je fais la grève du viseur pifométrique ; et puis tout à l'heure, spa ma faute, c'est celle du mur, il avait qu'à pas être là. Nanméo.).


Voilà, c'était "Kro à Matafelon-Granges", rien que pour vous.

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mardi 1 juillet 2008

Encore une histoire de pâquerette

Figurez-vous que je flânais sur gougueul pour voir où nous en étions finalement avec nos pâquerettes (je confirme au passage, on a été expulsée grave, je nous ai même pas trouvées dans les 15 premières pages), quand je suis tombée sur ça : une carte qui répertorie les communes de l'Isère possédant des pâquerettes. Du coup j'ai trouvé ça tripant.

Sinon, y'a un truc qui me turlupine. L'autre jour, j'ai fourré mon nez dans le tracker, et que ne fut ma surprise quand je vis que parmi les 20 dernières recherches qui avaient abouti ici figurait trois fois le nom de Sylvain Billon !
Sylvain Billon, ça ne doit pas vous parler beaucoup, mais en fait, je l'évoque une fois ici, lors de ma description de l'amphi d'économie politique. En gros, c'est un gus de ma classe que je ne connais pas plus que ça, d'où ma surprise lorsque j'ai découvert que je contribuais à sa célébrité sur la toile.

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