mardi 29 mai 2007

Rondes, vous avez dit rondes ?

Allez, je reprends la plume (ou plutôt le clavier) aujourd'hui. Cette fois, c'est pour un coup de gueule. Ouais, quand même...

Aujourd'hui il portera sur l'image de la femme et ses pseudos évolutions.

Que je vous essssplique

Tout à l'heure j'étais chez le coiffeur, oui, je sais, ça peut sembler incongru de dire ça étant donné le sujet du coup de gueule. Mais que nenni mes chers. Car chez le coiffeur, des fois, on attend. Et pour passer le temps, y'a des magazines, des magazines typiquement féminins, c'est-à-dire la vitrine idéale de l'image de la femme, car c'est bien connu, les victimes d'une injustice sont souvent les premières à l'entretenir.

J'avais donc à patienter, et pour ce faire, je décide de feuilleter Elle, en hommage inconscient peut-être à cette chèèèère Teug qui se déleeeecte à la vue de ce nom.

Le titre était : Ronde et Fashion, et c'était du même goût que le spécial ronde qui traîne chez la susnommée.
Pour les néophytes : quand vous voyez ça, vous vous dites, héhé, ça y est, le diktat de l'anorexie tombe, vive les rondeurs. Et c'est ce que vous dira le commentaire au-dessus des photos. Mais quand on voit les dites photos...
Car les exemple cités par Elle pour appuyer ses propos sont les suivants : Scarlett Johansson, Jennifer Lopez, Liv Tyler, Beyonce Knowles et Alicia Keys.

Et on vous dira ensuite "Elles assument leurs formes, les montrent !!" (Ca me fait rire, notez, parce que la J-Lo, c'est la première à vouloir faire retoucher les photos de son derrière, mais passons). Ces nanas ont des hanches, des seins et un cul magnifiques, elles font baver tout le monde moulées dans leur 38 et on veut vous faire croire qu'elles sont rondes. Si on suit Elle jusqu'au bout, j'suis sûre qu'on mettrait même la Teug dans les rondes...
Alors les vraies rondes là-dedans, elles sont où ? J'veux dire, c'est comme si on disait que l'assemblée nationale est à gauche aujourd'hui en France. Reste plus beaucoup de place pour que la vraie gauche s'exprime, sans vouloir reprendre les slogans du Parti Communiste ou de la LCR...
Ben pour les rondes c'est pareil.

En gros, et sans mauvais jeu de mots : en présentant des nanas-38 comme étant rondes, on ostracise encore plus les rondes, les vraies, que si on disait "vive les minces". Parce que ça montre une échelle de valeur dans laquelle on ne peut que déprimer si on dépasse la taille 40.

Et après, on vous balance des pubs Mac Do à la figure.

Bref, je sais même plus si j'en ai marre, tellement ça me désespère, au final.

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Et si....

Bon. (Toujours trouver un petit mot qui ne sert à rien pour introduire le propos. Ah oui, un mot introductif, qu'on appelle ça. Cool, je le ressortirai la prochaine fois. Ou comment dire des gnuseries histoire d'expérimenter la parenthèse à rallonge qui fait chier. C'est qu'on y prend goût à ce machin, et puis bon, le reste du message ne sera pas moins gnuseux, je le crains...)
Bon, disais-je.
Aujourd'hui, j'ai décidé de vous faire part d'un délire que nous eûmes, Dear Fanouchka and me, la semaine dernière (Dieu que j'aime ce mélange des genres...). Le délire en question pouvant s'intituler : "si j'étais présidente..."

Tout est dans le titre. Quand je vous ai dit que ce message était gnu(t).

Donc, si j'étais présidente. Déjà, ça voudrait dire que je me suis fait élire. Et donc, que j'ai fait campagne, avec uin slogan et des affiches et tout... Ouais ! Même que j'aurais eu des bulletins de vote à mon nom ! Mais avec quel slogan, me direz-vous, tremblants, car vous redoutez le pire. Ma foi, j'hésite entre deux : La France gazou, ou : Ensemble, tout devient gazou. (Allez savoir d'où je tiens mon inspiration...). Et puis derrière, y'aurait une affiche toute violette, avec plein de fleurs, de papillons, de blobs et de macareux. Gazou.

Une fois présidente, il me faudrait investir l'Elysée. J'irais à pieds, ce serait plus mieux cool quand même, et comme ça je pourrai bavasser avec Claire, Alix, et puis aussi Simbel et Eorl, s'ils veulent, vu que je les aurais mis tous les 4 sur des chevaux de la garde nationale. Tant qu'à faire...

Ceci fait, il me faudrait ensuite... nommer un gouvernement. Niark, niark.
En 1er ministre, j'ai nommé : Monsieur Tarillon. Oui pasque bon quand même hein...
Aux questions de société, tout ça, Flo, qui se chargera également de développer un partenariat privilégé avec la Hollande, je lui f ais confiance pour ce dossier
Pour le reste, ma foi j'hésite.
Je pensais mettre Rémouche à l'économie et aux finances, Blob à la jeunesse et aux sports, Teug à l'éducation nationale, Froddy aux Affaires Etrangères, Nouille aux relations avec le Parlement.
Et puis Fanouche m'a dit que ce n'était pas une bonne idée.
Alors j'envisage un autre truc. Rémy hériterait alors de la Recherche, Blob et Teug de la Cuuuuuultuuuure, Froddy de l'Environnement, et Nouille des Affaires Etrangères, puisque Robbie Williams sera devenu ambassadeur quand je serai présidente, même que les poules auront des dents.

J'pense qu'on gazouillerait bien, non ?


Note pour nos discrets (mais nombreux je n'en doute pas, hahaha) lecteurs, n'hésitationnez point à dire que vous êtes là et que vous nous aimez, j'ai besoin de 500 parrainages, alors autant commencer tout de suite.

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dimanche 27 mai 2007

Génie technicien

Admirons l'ingéniosité conceptuelle d'une marque dont je tairai le nom mais dont je dirai seulement qu'elle commercialise entre autres denrées des barres de céréales dont l'hypokhâgneuse que je suis aime à se nourrir en période de concours :

(Cliquez peut-être hein)





Edit : Rah merde, ça a tout cacaté...mmmh...trop tard pour tout recommencer....Sur la dernière étape, en bas, il faut lire "Doués hein ?"

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mardi 22 mai 2007

Révélatiiiion !

(With the diiiérèse because it is more classious, indeed, yeah rock and roll, I love you babe)


Aujourd'hui, enfin, au self, tout à l'heure, dans la queue, devant le menu qui est sur la porte, j'ai eu l'illumination, la révélation disais-je, la lumière mystique ajouterai-je.
Car qu'ai-je vu des mes yeux zébahis, scintillants d'innocence candide et de la tendre fraicheur des jeunes années où les jeunes filles sont encore en bouton et innondent de la cascade chantante de leurs rires cristallins les beaux jours de mai qui sentent bon la rose et le jasmin même si ça n'a absolument rien à voir avec ce que je raconte ? Qu'ai-je vu hein ?
Eh bien un quelque chose de m'a doucement, presque insensiblement transporté dans une époque guère lointaine mais qui a déjà la douceur "d'avant", un quelque chose que je n'ai pas su définir tout de suite, mais une impression de déjà vu quand même...Très vite (hélas peut-être, car il est doux de se retrouver ainsi, par un défaut de conception de l'espace temps, beaucoup plus chez soi qu'on ne l'a jamais été...), j'ai compris que ça venait du menu.
Car qu'ai-je retrouvé au menu de ce soir, très chères collègues ?



Le FRITTO MISTO !!



Le mystérieux, l'énigmatique, l'improbable, l'unique fritto misto ! Le grand sujet de nos interrogations les plus profondes et les plus indispensables de nos années de collège-lycée, la sphynxatique et récurrente question toujours irrésolue en sept ans de recherches pourtant infatigable: qu'est-ce que le fritto misto ??
Eh bien maintenant je sais. Une page se tourne. Ma jeunesse est déjà loin désormais.
J'hésite presque à vous le dire car j'ai, il faut le dire, été un peu déçue.
L'exotisme du nom laissait présager un mets d'une créativité réjouissante sinon nourrissante, quelque chose d'un peu coloré, d'un peu virevoltant...Avec des légumes en tout cas, peut-être une poëlée (Rémouche si tu me lis je te fais des gros poutous lol kikoo jtm), avec des spécimens inconnus au bataillon dedans...
En réalité - car maintenant je me suis trop engagée, il faut que je le dise - il s'agit de ces beignets de calamars et moules qu'on a toujours repoussé poliment (c'est à dire sans vomir dedans).
Voilà...

Je sais, c'est la fin d'une époque...
Mais restons optimistes ! Je suis persuadée que les Eaux Claires sont loin d'avoir révélé tous leurs secrets !

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mardi 15 mai 2007

Chroniques d'une vie de Kro ordinaire. Ou pas

Putain, Caro, t'es con. Pour une fois que ta conscience t'avait mis dans ton lit à 21h45 et que tu avais tout bouclé, que trouves-tu de mieux à faire ? Bouquiner jusqu'à minuit. La veille du partiel de HIP. Ben bravo.

Réveil dur (forcément). En train de rêver. Un truc bizarre. Je suis à la terrasse d'un café, et j'attends que Fanouche me raconte la chute de son entrevue avec le jedi. Et là, y'a Joachim qui parle de Tantely. Je m'exclame, forcément. On me répond que si je vois des minibus blancs, il est là. "Ils sont venus en minibus". De Madagascar, probablement. Et à ce moment là, ils arrivent. Les minibus. Et Tantely descend. Je me précipite vers lui, je cours, je cours, on se serre dans les bras. 5 minutes. Puis il repart, sans qu'on ait échangé de mots. Je reviens vers la terrasse, dépitée, déçue. Fanouche me raconte la fin. Un truc de merde, suis frustrée. Je vais rajouter quelque chose, et tout d'un coup, j'entends la Mano Negra. Meeeeerde... Mardi matin... Connard de radio-réveil.

Partiel : "L'utopie". Vous avez 3 heures. 3 heures pour écrire des conneries, les mêmes ques les 3/4 de mes petits camarades (parfois on se demande pourquoi les profs s'emmerdent à faire 3 sujets), des trucs qui vont faire chier le prof mais qu'il sera obligé de lire et de noter. A plus de 10 qui plus est, parce que ça ne vaut quand même pas moins.

Manger. Putain, le RU, c'est déprimant. Pas assez dégueu pour être scandaleux. Pas bon. De la bouffe de merde, quoi. Mais même pas assez merdique pour qu'on puisse râler. Ai l'impression d'être en URSS, momentanément, avec mes macaronis insipides, mes carottes qui n'en sont pas, le cube blanc nommé poisson tel un tramway nommé désir, et ma prune ("uuuuuune prune, uuuuune!"), dure comme une pomme et remplie d'eau comme une pastèque.

Tram. Une femme parle au téléphone. Je comprends qu'elle est avec sa mère, et que c'est au sujet d'une reprise de chimio. Pour son môme probablement. C'est moche la vie, des fois. Même dans un pays développé où on a de l'eau chaude tout le temps et la télé avec 500 chaînes. Peut-être encore plus, au fond, je ne sais pas. Parce qu'on se rend compte que ça ne suffit pas pour être heureux. Y'a autre chose.

"Vallier-Catane". Je descends. Il repleut. Temps de merde. Et j'ai envie de dormir. Encore réviser, j'en ai marre, je veux une vie sociale, je veux voir les gens, surtout un. A la maison : porte pas fermée à clé, y'a quelqu'un. Maman, peut-être. Je rentre, j'entends "Raaaaaaaape meeeee... Raaapes me my friend..." ... "Mon frèèèère ?" "Ouais, j'suis aux chiottes", me répond-il d'une voix... jeune. Je lui suggère de mettre encore plus fort. Parce que là, c'est un peu bas pour les voisins, ils sont sourds. Puis je vais aux chiottes moi aussi. Même que je vois une goutte de sang sur ma joue, juste au bord de la pommette. c'est beau, on dirait une héroïne de roman russe. Ca m'appendra à gratter les boutons de moustiques. Tout de suite, l'héroïsme en prend pour son grade...

Le nez à le vitre je réalise un truc : la chose qui me ferait le plus mal, c'est de perdre contacts avec mes amis. Les vrais. Parce qu'à l'iep, y'en des sympas, avec qui je m'entends bien... Mais ça n'a rien à voir : j'en suis à leur expliquer pourquoi je dis gazou. On est toujours seul dans la vie, mais plus ou moins quand même.

Vais me bouffer des tartines, j'ai envie d'avoir un bon goût dans la bouche, pas le goût du RU. Je bloque pendant 30s sur le pot de sauce tomates, me demandant pourquoi ils ont mis "pour 4 personnes", me disant que c'est comme s'ils mettaient ça sur un machin de basilic. C'est con, quoi. J'allume l'ordi pour bosser. Et je préfère défouloirer, c'est quand même plus enrichissant. Peut-être moins porteur, certes, mais je m'en fous un peu en fait.

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dimanche 13 mai 2007

Ghnnnnn

Bon alors déjà j'avais la voix dézinguée, déjà je comprenais rien de ce que me disait ma mère qui, dans le même état que moi ne comprenait rien à ce que je disais, marmonais grinçais, déjà j'arrivais plus à rien dire ("le toucan l'autopont l'aubergine" devenait "le toucon l'autopant euh...le toupan, l'autocon...Gnnnn") alors bon du coup quand dans la cuisine j'ai vu du coin de l'oeil, près de la gamelle à flotte des mirons, une masse noire prolongée d'une masse plus longue et plus fine (genre une queue pour ceux qui aurait une déficience imaginative...ou qui trouveraient à juste titre que ma description est pas franchement explicite mais qui sont quand même pas très indulgents sachant que je suis toujours plus ou moins dans l'état susmentionné - j'espère cette fois décrit avec suffisamment de précision pour satisfaire vos exigences de qualités bande de pointilleux - alors bon donc du coup hein...voilà)(note à moi même : rajouter le libellé "in parenthèses we trust" à ce post) bref, quand j'ai vu ça qu'est-ce que j'ai fait, qu'est-ce que tout le monde aurait fait ? Hein ? Eh bien en tant qu'individu normalement constitué j'ai dit : "Ouuuuuuh !!! Le chat !!!"
...
à la poële.




Annonce personnelle : le cerveau de Teug est prié de quitter son lit pour réintégrer sa boite cranienne, merci

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samedi 12 mai 2007

O temps suspends ton vol...

Comme le défouloireuh version papier a servi plus d'une fois à passer le temps lors de cours un peu...euh...enfin pas très...enfin...bon quand on s'emmerde quoi, je vous montre ici ce qui occupe mes cours de français qui ne servent à rien (les commentaires du genre "il voulait la connaître corporellement ça signifie 'il voulait connaître son corps'" je peux les faire toute seule) depuis quelques mois et ceux d'histoire guère plus instructifs ("alors c'est un déclin qui connaîtra son apogée dans les années trente...") depuis hier : reproduire les portraits, de poètes en français et d'historiens et bientôt personnages historiques en histoire, d'après les couvertures de bouquins ou polycop' qui me passent sous les yeux.
Donc par ordre d'apparition sur les marges de mes cours :
  • Verlaine jeune
  • Verlaine patriarche
  • Baudelaire
  • Rimbaud
  • René Rémond*
  • Francis Ponge



*Pour celles et ceux qui ne auraient le malheur extrème de ne pas bouffer de l'histoire contemporaine à haute dose, un historien renommé, décédé il y a peu d'ailleurs...

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mardi 1 mai 2007

Florilège révisionnesque

Extrait de choix du cours de géopolitique :
Définition de "territoire" : un espace matériel, ou immatériel, réel, ou imaginaire, approprié par un être vivant, ou plusieurs.

En gros : demmerdez-vous.

Et sinon, quel est le pays selon vous qui détient la première flotte commerciale du monde ?

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