Puisque c'est (ne vous en faites pas, vous saurez bien assez tôt de quoi il s'agit, aussi ne me houspillez pas pour cet emploi abusif mais néanmoins, je vous prie de le croire, tout à fait volontaire d'un déictique renvoyant à Dieu seul - enfin en l'occurrence, moi, ha ha ha, mon égo aime - sait quoi. Bon d'accord je suis probablement une des seules ici à savoir ce que c'est qu'un déictique - ce dont je ne me vante pas, cette connaissance étant, comme nombre de celle que j'acquiers cette année de la plus haute inutilité - et à comprendre en quoi son emploi dans ce cas est irrégulier mais vous n'allez quand même pas priver une pauvre demeurée de son plus grand plaisir : la parenthèses à rallonge et débile, quand même, hein, allez quoi...).Bon alors par contre là je sais plus bien ce que je disais. Je reprends mais la parenthèse en moins ok ?Donc. ("J'aime ces 'donc' introductifs", dirait mon prof de grec...)Puisque c'est, par décret des instances compétentes - c'est à dire, en l'occurrence, du Chaton - je cite : "bloggable", je le bloggue, mais sachez malgré tout que ce n'est pas fièrement et que ça ne tiendrait qu'à moi même je le cacherais honteusement. (Bon ok, en réalité ça ne tient qu'à moi même, mais après tout il faut bien y mettre un peu de pathétique. Bon OK c'est pas super pathétique non plus mais...Rrrrah zut à la fin quoi !)(Wouh, ça s'échauffe là, ça s'échauffe)(Eh essayez de le dire vite, c'pas facile)(Moi, tenter de noyer le poisson ??! M'enfin, pour qui me prenez-vous !)Tout commence chez mes grands parents,le week-end dernier. Pleine d'une subite bonne volonté (ou de mauvaise conscience, parfois l'une amène l'autre, alors ne chipotons pas, le résultat reste sensiblement le même) je me mets à travailler ma dissert' de philo (moi je répondrais bien "ptêt' ben qu'oui, ptêt' ben qu'non" mais je sais pas si ça va plaire...). Et comme, c'est bien connu, je suis quichonne, j'oublie le papelard sur lequel j'ai écrit les précieuses révélations de mon esprit génial qui révolutionneront en profondeur la philosophie jusque dans ses tréfonds les plus intimes. C'est ballot. L'humanité pleure, je sais.Mais qu'elle sèche ses yeux et ravale ses sanglots ! Car je suis dotée d'une grand-mère fantastique, attentive et aimante et qui plus est dotée d'un scanner et d'une adresse mail.Aussi scanne-t-elle le chef d'oeuvre indispensable et me l'envoie-t-elle.Problème : elle le scanne à l'envers. "Rrrah zut alors" fis-je, plus philosophe que jamais. "Tant pis, photoshop est mon ami, retournons-le". Et que je te l'enregistre, et que je te me le change de format et que je te le retourne...Et qu'une voix endormie s'élève du canapé dans mon dos pour demander :"- Mais euh...Le but final c'est de l'imprimer non ?
- Ben ui et alors ?
- Ben ça serait pas plus simple de retourner le papier une fois imprimé ?
- ...
- ...?
- Ca ne m'a même pas effleuré l'esprit..."
Alors bon voilà, il paraît que ça craint, que c'est effrayant tout ça, d'autant que ma mère non plus n'avait même pas commencé à y songer, qu'on a jamais vu paire de geek semblable...Bon alors d'accord ça craint un peu, surtout que encore maintenant encore je reste intimement convaincue que ça ne me serait jamais venu à l'idée, même une fois le truc imprimé dans les mains, mais de là à en faire un tel foin...Tsss...L'est impressionnable ch'te jure... Et puis de toutes façons moi je maintiens que c'est plus pratique de le retourner sur l'écran, comme ça quand on l'imprime la feuille est à l'endroit.Libellés : Dixit Salamandre, in parenthèses we trust, La geek attitude, quicherie